Je ne sais pas toi mais, moi, perso, j’aime la vie et j’ai envie de continuer à la savourer le plus longtemps possible et dans les meilleures conditions qui soient. Auparavant, même si j’essayais au maximum d’éviter les sucres rapides, je continuais à me gaver de pâtes, de riz et de pain, pensant que je faisais bien. C’était sans savoir qu’en fin de compte, peu importe son index glycémique, un sucre reste un sucre et fout le même bordel dans ton corps !
Malgré tout ce que je dévorais, je restais constamment affamé. Je gardais l’œil sur la montre pour voir combien de temps je devais encore attendre pour pouvoir m’envoyer mon assiette de riz. Et comme le sucre appelle le sucre, même si je me vante souvent de ma volonté de fer, je finissais parfois par céder et je bouffais tout ce qui avait le malheur de traîner sur ma route (chips, biscuits, bonbons, pâtisseries…)
Après m’être longuement documenté sur le sujet, et avoir lu les conseils avisés de Mark Sisson et Robb Wolf, j’ai découvert que le régime paléo pouvait peut-être m’offrir non seulement un affranchissement vis-à-vis du sucre et de ses méfaits, mais qu’il pouvait également améliorer mes performances en me rendant plus sec, plus endurant et plus alerte.
L’offre semblait plus qu’aguichante. On me proposait d’essayer pour 30 jours et de voir, passé ce délai, si ça valait le coup de continuer. Après tout, qu’avais-je à perdre ?
Je me suis donc laissé tenter…
Les bienfaits du régime paléo
À entendre les partisans du paléo, ça peut sembler difficile à croire qu’un simple changement d’alimentation puisse avoir autant d’effets positifs.
En effet, d’après eux, le fait de débarrasser tes armoires de tout sucre, grain et légumineux aurait entre autres comme conséquences de :
- Promouvoir une perte de poids sensible et constante ;
- Réduire la sensation de ballonnement et les gaz ;
- Préserver ton sentiment de satiété, et donc d’éviter la faim;
- Améliorer la réflexion en rendant ton esprit plus clair et vivace ;
- Diminuer les changements d’humeur en stabilisant celle-ci ;
- Fortifier ta flore intestinale ;
- Rendre ta peau et tes cheveux plus sains et soyeux ;
- Augmenter ta masse musculaire et tes réserves d’énergie ;
- Limiter tes allergies (asthme, etc.) et diverses intolérances alimentaires ;
- Réduire les états dépressifs et anxieux ;
- Diminuer les risques cardiovasculaires, les chances de développer un cancer et le diabète ;
- Améliorer la qualité de ton sommeil ;
- Éviter que tu doives compter tes calories pour maigrir ;
- Accroître ta tolérance glucidique et donc ta sensitivité à l’insuline ;
- Rendre ton système immunitaire encore plus performant ;
- Stopper ton vieillissement biologique!
Oui, je sais, rien que ça ! En tout cas, ça fait beaucoup de promesses à tenir. Certaines, telles que la réduction du cancer ou l’effet positif sur la longévité, ne peuvent se vérifier que sur du long, voire très long terme. Mais en ce qui concerne la majorité d’entre-elles, les 30 jours de challenge que te proposent les experts paléo suffiront souvent pour constater par soi-même leur bien fondé.
Une philosophie de vie
Même si c’est l’aspect alimentaire de la philosophie qui est souvent mis en avant, vivre paléo ne se résume pas à un simple « régime. » Loin de là. À dire vrai, cette manière d’aborder l’existence touche presque toutes les sphères de la vie, qu’elles soient professionnelles ou privées.
En plus de privilégier ta santé par l’élimination d’aliments « toxiques », cette philosophie vise aussi à :
- Limiter au maximum toute source de stress ;
- Assurer que tu aies assez de repos et que ton sommeil soit réparateur ;
- Privilégier le jeu où tu vas bouger, grimper, sauter pour le fun, et non en vue de gagner quoi que ce soit ;
- Te dépenser dans des efforts courts et intenses ;
- Augmenter aussi bien la fréquence que la profondeur de tes interactions sociales.
Une fois de plus, l’idée sera de copier le mode de vie de nos ancêtres qui travaillaient à peine 2-3 heures par jour et qui passaient le reste de leur temps à jouer ou à discuter avec leurs proches, sans autre source de stress que l’occasionnel face à face avec un prédateur.
Bref, vivre paléo c’est retourner à l’essentiel, aux choses qui importent vraiment. On va laisser de côté le superflu et toutes ces distractions qui nous abrutissent et nous asservissent plus qu’elles nous servent. On va prendre le temps de vivre, et de vivre bien.
Mon cas personnel : mise en pratique et résultats
Fort de toutes ces lectures, je me suis donc lancé dans le défi.
Concrètement, au niveau de l’alimentation, ça s’est répercuté par quelques changements aux repas :
- Petit déjeuner: alors que je n’avais plus mangé que des céréales au p’tit dej pour les 20 dernières années, j’ai dévalisé le rayon « œufs » du supermarché pour me faire des omelettes de malade (agrémentées au choix par quelque viande ou fruit) ;
- Déjeuner: mes éternelles tartines au filet de poulet sont passées par la fenêtre et ont été remplacées par une salade de titan composée de laitue ; de thon, saumon, truite ou maquereau ; de tomates ; d’olives ; de câpres ; d’avocat ; avec quelques pincées de sel, un zest de citron et une bonne dose d’huile d’olive ;
- Dîner: finies les assiettes de pâtes qui me laissaient toujours sur ma faim. À leur place, une bonne entrecôte agrémentée de courgettes grillées et d’aubergines… Et quelques cuillères de patates douces ou de pommes de terre, les jours où je m’entraîne pour remplir mes réserves de glycogène.
Pour les en-cas ou la petite friandise du soir : quelques carrés de chocolat noir (85%) ou des fruits secs (amandes, pistaches, noix, etc.)
Au niveau de l’entraînement, j’ai laissé tomber la course à pied (effort de moyenne intensité sur une longue période = mauvais pour le corps dès lors que ton taux de cortisol grimpe en flèche et que ton système immunitaire se fragilise) et la musculation pour passer au Crossfit et à ses WOD brefs et intenses, beaucoup plus proches des efforts physiques livrés par nos aïeuls.
Et pour finir, j’ai essayé de faire en sorte d’avoir mes 8 heures de sommeil par nuit.
Que s’est-il passé ?
Les premiers jours, je dois avouer que je me sentais un peu à plat… mais j’avais été prévenu, et je m’y étais préparé. En effet, tandis que mon corps apprenait à utiliser la graisse plutôt que le sucre comme carburant, j’allais connaître une baisse de régime, non sans rappeler la fatigue que l’on ressent après avoir été nager à la piscine.
Heureusement, cette fatigue s’est peu à peu estompée à mesure que les jours passaient, et je me suis retrouvé, après une grosse semaine, avec une pêche d’enfer et un gros plein d’énergie. J’allais découvrir que, contrairement à avant, je n’avais plus de périodes de mou durant la journée. Maintenant que je n’avais plus à subir la dictature de l’insuline, mon niveau d’alerte restait constant du matin au soir. Ce qui voulait dire aussi : finies les fringales pendant la journée ! Un soulagement.
J’ai aussi vite remarqué, après les repas, que je n’avais quasi plus aucun ballonnement. Envolés les maux de ventre et les intestins qui travaillent comme si t’essayais de digérer du foin ! En parlant de repas, je trouve que ceux-ci sont bien plus goûteux qu’avant. Le gras que l’on rajoute aux plats en paléo donne une nouvelle dimension gustative aux aliments. Sans parler des produits frais, des épices et condiments qu’on apprend à utiliser au fur et à mesure.
En gros, je n’ai jamais aussi bien mangé… et, malgré le fait que je m’alimente toujours à satiété, je n’ai jamais non plus été aussi sec de ma vie ! Mon taux de gras a chuté de quelques pourcents et ma masse musculaire a augmenté ! Que demander de plus ?
L’un dans l’autre, je suis totalement conquis par ce « régime » auquel je ne peux trouver que des bénéfices. Je sens vraiment qu’il y a dans ma vie un avant et un après paléo. Maintenant, quand je dis que je suis ce mode de vie, ça ne signifie pas non plus que je ne m’octroie plus jamais aucun plaisir. Il m’arrive de goûter un morceau de tarte à un anniversaire ou de manger quelques sushis quand on mange au resto japonais… mais j’essaie de me tenir aux bases la majeure partie du temps.
L’important, c’est de faire des aliments proscrits une exception, et non pas la règle comme pour la plupart des gens en occident ! Donc voilà, pour moi le paléo ça marche. Si ça te tente d’essayer toi aussi, je te propose de faire le test : 30 jours, et tu verras après. Si ça ne te plaît pas, que tu n’as pas perdu de poids et que tu ne te sens pas mieux, il te suffira de retourner à tes vieilles habitudes.
Mais crois-moi, il y a peu de chances que ce soit le cas… Maintenant, à toi de jouer !
Comments 2
ce regime m’interesse afin de commencer une remise en forme au niveau abdo en effet 3 grossesses m’ont laissé un ventre bien mou et un peu dodu et probleme digestif en permanence
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Je pense que ce serait effectivement la bonne solution à ton problème.
Il n’y a juste pas photo la différence au niveau du bien-être avec le paléo…